QG des Chevaucheurs de Brume [Kuri]
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QG des Chevaucheurs de Brume [Kuri]


 
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 Renaissance

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Feanor
Lamed Vav
Feanor


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MessageSujet: Renaissance   Renaissance Icon_minitimeJeu 17 Juin - 22:03

Acte I

17 Juinssidor 640. Le soir

Une brume recouvrait lentement la cité d’Astrub, s’insinuant dans les ruelles les plus sombres, semant à son passage un nuage d’angoisse. Les habitants s’enfermèrent dans leur chaumière ou se dépêchèrent de les regagner, les marchands fermèrent leur boutique, tandis que les gardes de la cité resserrèrent leur manteau tout en vérifiant que leurs armes coulissaient bien dans les fourreaux : cette brume n’était pas naturelle, et cela les inquiétait.

Au même moment, au beau milieu de la cité, une silhouette se déplaçait dans cette brume aussi aisément que si elle n’existait pas. Elle était assise sur une dragodinde, mais, même ainsi, elle paraissait féline. Tout en souplesse et en puissance. Dangereuse. Elle siffla 2 fois et sa monture s’arrêta. Elle descendit de sa monture d’un mouvement fluide, presque hypnotisant, et adopta une garde de combat impeccable. Pied gauche légèrement en retrait, main droite près du coutelas ornant sa cuisse. Une garde que des yeux inexpérimentés prendraient pour une posture reposante.
-Du calme, Llew, je reviens
Elle s’approcha d’un panneau d’affichage de sa démarche fluide et d’un geste, sortie de son sac une affiche ainsi qu’une dague, et planta le tout au milieu du panneau, bien en évidence.
Elle se recula et admira le parchemin. Un sourire se dessina sur ses lèvres. 2 ans, déjà, mais maintenant c’était finit. Elle se détourna du panneau et regagna sa monture. Elle continua alors à traverser la cité, déposant des affiches sur la plupart des panneaux. Lorsqu’elle eut fini, elle sorti de la cité d’Astrub. Un garde l’interpella, voulant surement connaitre les raisons qui la poussait à sortir à cette heure. Elle leva les yeux de sous sa coiffe et fixa le jeune homme, qui sentit ses entrailles se serrer.Il se perdait dans le bleu lagon de ces yeux. Elle était belle, mais l’intensité de ce regard lui indiqua aussi qu’elle était dangereuse. Il resta bouche-bée pendant que Feanor quittait la civilisation sans un bruit, emmenant la brume avec elle.

Acte II

Plus loin, en Amakna.

Ils l’avaient vu arriver d’Astrub. Elle avait été, dit-on, effrayante et pesante, mais ils pensaient que les vents marins la repousseraient vers la forêt. Il n’en fut rien. La brume envahit aussi les murs d’Amakna. Même réaction de la populace et des gardes, mais la silhouette qui en sortie fut tout autre.

Une silhouette coiffée d’un chapeau a large bord, dont des voiles tombaient sur son visage. Elle s’approchait d’un pas souple et rapide vers les remparts de la cité, ne semblant en aucun cas gênée par cette brume cachant les pavés glissants et inégaux. Au moment de traverser les portes, un garde s’avança vers elle, lui bloquant l’entrée :
- Halte ! Stop poulette, pour passer, c’est 500k.
- Tu ne veux pas que je te cire tes bottes au passage, nan ? répondit-elle avec une pointe de hargne dans la voix.
- Oh ! Mais c’est qu’elle mordrait, hé hé. Il se retourne pour s’adresser à un autre garde derrière le poste. Dit moi, Ed, et si on lui faisait le tarif spécial !
Un autre garde, aussi costaud que stupide, s’avança vers son acolyte.
-Ouais, Bob, tarif spécial ! S’esclaffa t-il.
Et il tendit le bras pour attraper la jeune femme. Mais c’était sans compter la rapidité de leur victime. Elle glissa le long du bras d’Ed et lui remonta son coude dans le nez, le brisant net. La garde hurla de douleur et tenta de reculer, mais la jeune femme continuait d’avancer, toujours en souplesse. 2 coups de poing dans les cotes flottante, suivi d’un atemis sauvage dans le plexus solaire et d’une remonté du genou dans la mâchoire lorsque celui se pencha a cause de la douleur. Le combat avait duré moins de 2 seconde. L’autre garde était stupéfait par la rapidité de cette craette. Il se reprit vite et sorti son épée. Il donna un grand coup latérale, fatale pour quiconque n’est pas armé, ou protégé par une armure. Son bras vibra sous le choc. Il eut juste le temps de voir la jeune femme, hache en main, son épée bloqué, avant de la voir faire 2 pas et lui enchainer 2 coups de poing suivie d’un coup de genou. Elle replaça sa hache dans son dos et invoqua plus de brume. Puis Suika entra dans la cité, une dague et une affiche en main.


Dernière édition par Feanor le Sam 6 Nov - 13:06, édité 1 fois
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Feanor
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MessageSujet: Re: Renaissance   Renaissance Icon_minitimeMar 22 Juin - 2:03

Acte III

20 Juinssidor 640

Le village d’Amakna était ensoleillé, première fois depuis trois jours de brume épaisse. La porte de la taverne s’ouvrit, laissant entrer deux femmes. Elles attirèrent tous les regards, déjà avec la lumière qui envahit la salle sombre, ensuite par leur simple présence. Deux jeunes femmes, dans une taverne remplie d’homme à moitié, voire complètement, saoul, cela attirait forcement l’attention. Un pandawa bien éméché s’approcha d’elles.
- Heyy !! Les filles, sa vous dirait, buurps, de boire un verre avec moiiiiiii !
Feanor l’ignora superbement et se dirigea vers le tavernier, suivi de Suika.
- Non maiis oh !! Je vais t’appren…, commença t-il. Il s’arrêta net lorsque qu’il perçu le regard de Feanor. Elle le fixait de ses yeux bleus, et, un petit sourire aux lèvres, elle se détourna et rejoignit Suika au bar, laissant le pandawa sur place, le regard vide.
- Si tu fais ca a tous mes clients, j’vais pas être d’accord, dit le barman, un sourire aux lèvres. Alors les filles qu’est ce que je vous sers.
- La même chose que d’habitude pour moi,
répondit Feanor.
- Pareil, renchérit Suika.
- Une bière et un rhum, c’est parti.
- Juste une, tu nous connais mieux que ça.
- Eh ! Je vous connais surement mieux que vous-même,
déclara t-il avant de partir chercher les boissons.
Elles se retournèrent pour scruter la salle. Aucun danger. Etait présent seulement poivrots, ivrognes et voyageurs épuisés. C’était une des raisons qui les poussaient à venir ici la nuit tomber. Paradoxalement, l’endroit le plus bruyant était aussi le plus tranquille, il suffisait de supporter les mauvaises odeurs et la proximité.
Le barman revint avec les boissons commandées. Tandis que Feanor but une gorgée, Suika but cul-sec son rhum, et en commanda tout de suite un autre.
- Si je te connaissais pas aussi bien, je te conseillerai de pas boire autant, plaisanta-t-il.
- Pourquoi, demanda Feanor, tu sais quelque chose que l’on devrait savoir ?
Le barman ne disait jamais rien inutilement, et Feanor avait apprit depuis longtemps à déceler les informations utiles entre toutes ses paroles.
- Ahh, toujours aussi perspicace ma Fean’. Oui, j’ai des infos vous concernant. Vous êtes recherchées dans tout Amakna, dans Astrub, Bonta et Brakmar. Et y a une milice qui s’approche et qui sera la dans moins de cinq minutes. Si vous voulez, la porte de derrière est ouverte, on vous verra pas sortir.
- Non, pourquoi sortir ! Je les attends moi ! S’écria Suika en sortant sa hache.
Feanor la regarda s’avancer au milieu de salle et se retourna face à sa bière, indifférente à l’agitation qu’elle provoquait. Les clients se reculaient et tiraient ceux qui ne pouvaient plus bouger. Lentement, l’espace se fit autour de Suika. Elle jouait avec sa hache, un sourire carnassier aux lèvres. Puis, quelqu’un frappa à la porte.
- Milice d’Amakna, veuillez ouvrir immédiatement!
- Roger, je te conseille de répondre qu’on te tient en otage, tu seras pas impliqué et on pourra revenir, dit Feanor en levant la tête vers le barman.
- A moi, elles me retiennent !! hurla-t-il avant de pouffer de rire dans son torchon.

Soudain, de grands coups agitèrent le bois de la porte… et finirent par la faire exploser. Une quinzaine de miliciens déboulèrent dans la salle et prirent positions autour Suika en éventail. Le chef s’avança, un iop avec une grande cicatrice sur le visage. Il regarda la jeune femme au centre de ses soldats, et grommelant quelque chose sur le nombre d’homme pour une personne, ordonna qu’on la capture. Il se retourna et se prépara à sortir lorsqu’il entendit des cris de douleurs. Se demandant pourquoi ses hommes frappaient une jeune femme, il retourna près d’eux et la vit debout, un sourire aux lèvres, au milieu de quatre de ses hommes gémissant de douleur. Il ordonna à ses cinq meilleurs soldats de la saisir. Ils se déployèrent, comme on leur avait appris, autour de la craette, et avancèrent doucement. C’était une technique imparable, la cible ne pouvait pas s’enfuir, ni se défendre. Elle attaqua. Son coude fusa vers le nez du garde en face d’elle, elle fit deux pas vers un autre et lui plaça un violent atemis. Les deux corps s’effondraient tandis que la craette se mettait en garde devant ses trois autres adversaires. Se consultant du regard, ils se mirent triangle. Les deux ailiers attaquèrent alors simultanément, tandis que celui du centre se reculait. Suika s’avança. Les lances lui passèrent a cinq centimètre du corps, mais elle aurait tout aussi bien pu passer a trois mètres. Elle attrapa le garde en face d’elle, lui mit un coup de genou dans le ventre suivi d’un coup de coude dans le dos et il s’effondra. Elle se retourna et se remit en garde devant ses adversaires restant.
C’en était trop ! Le iop hurla et tous ses hommes attaquèrent ensemble. Suika sortie son arme et enchaina attaque, parade, riposte, mais malgré sa rapidité, elle ne parvenait pas à atteindre ses cibles. Il y avait toujours une lame qui bloquait la sienne. Elle senti soudain une lame lui entailler le bras, ce qui lui fit lâcher son arme. Les soldats l’attrapèrent alors et l’immobilisèrent. Le chef s’approcha, un rictus aux lèvres.
- Alors, c’est donc toi qui te prends pour un mercenaire ! Laisse-moi rire.
- Franchement, vu le nombre de tes soldats a terre, je m’en sors pas trop mal.
- Jeune idiote, tu feras moins la maligne après une nuit au cachot !
Rageât-il. Allez, emmenez moi cette ordure !
- Oh ! Déjà que t’es moche, reste poli.

Le iop se retourna vers la craette, leva son épée, et l’abaissa brutalement. Le choc fit trembler son bras jusqu'à l’épaule. Il recula et aperçu Feanor, dague en main, devant son amie. Elle le fixa des yeux, et lentement, se mit en garde de combat. Elle s’était coopérée à la place d’un des gardes, qui se faisait assommer discrètement par le tavernier.
- Le clan des Chevaucheurs de Brume est mort, et je ferai tout pour qu’il le reste ! Hurla le iop.
- Par ta faute, j’ai pas finit ma bière, rétorqua la sacrieuse.
Et le chef attaqua. Ses coups étaient rapides, violents et précis, mais aucun n’inquiéta réellement Feanor. Sa garde resta impénétrable. Mais le garde se fatiguait vite. Ses attaques perdirent en puissance, et il prenait de plus en plus de pause.
- Déjà fini ! S’exclama Feanor. A moi alors!
Et ce fut Feanor qui passa a l’attaque. Elle était aussi rapide que le chef de la milice, mais c’était une sacrieuse, et essayer d’entamer son endurance relevait de la plus haute stupidité. Elle brisa la défense du iop, une pluie de coup lui tomba dessus et il finit par s’effondrer au sol. Il ferma les yeux quelques seconde, puis les rouvrit, et vit la sacrieuse à dix centimètre de son visage, le même sourire narquois aux lèvres. Feanor lui plaça sa lame sous la gorge, lui faisant lever la tête. De l’autre main, elle sortie une dague et un parchemin, qu’elle planta au dessus du chef de la milice. Elle se releva et s’adressant a toute la salle d’une voix forte.

- Les Chevaucheurs de Brumes renaissent de leur cendre, et je fais le serment de tout faire pour qu’il reste en vie le plus longtemps possible.
Elle se dirigeât vers Suika, l’aida à se relever et invoquant la brume à l’intérieur de la taverne, elles disparurent dans la plus grande confusion. Les gardes encore debout s’agitèrent et fouillèrent vainement la salle et ses alentours. Par-dessus le vacarme, on pouvait entendre Roger râler qu’il ferait payer à Amakna les dégâts subit par sa taverne. Mais personne n’osait décrocher l’affiche du poteau centrale.


Les chevaucheurs de Brumes sont de nouveau présents dans le monde des Douze et ils recrutent. Si vous voulez mettre du piment dans votre vie, diriger vous vers la brume et elle vous conduira immanquablement à nous. Si vous souhaitez simplement déposer un contrat, suivez le même chemin, et vous arriverez à notre QG.
N’ayez aucunes craintes de nous, à moins que votre tête ne soit mise sous contrat.

Dangereusement.
Feanor, Suika
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